3 techniques de parade basse en projection

Il existe deux types de parades : segmentaire et projective

Les parades segmentaires sont l’héritage de l’école Yougoslave. Elles reposent sur le principe fondamental que le gardien de but doit toujours rester le plus équilibré possible pendant ses arrêts. L’objectif est de faciliter la remise en jeu rapide du ballon. L’arrêt est fait par un segment (une main, un avant-bras, une jambe, un pied) et le gardien reste équilibré.

Les parades projectives sont la marque de fabrique de l’école Scandinave. Contrairement à l’école Yougoslave, l’école Scandinave se caractérise par de nombreuses pertes d’équilibre qui sont volontaires. L’objectif est de couvrir un maximum d’espace dans le but pour assurer l’arrêt. Lors de l’arrêt, le ballon touche un segment, mais le gardien a projeté plusieurs segments vers le ballon (par ex: le bras et la jambe) ce qui le déséquilibre très souvent.

La parade basse en projection est souvent appelée “grand écart” ou “parade glissée”. Cependant, si nous observons finement plusieurs gardiens de but la réaliser, nous pouvons remarquer trois techniques différentes qui leur permettent de la réaliser. Ces techniques peuvent être travaillées et assimilées en fonction de leurs facilités/difficultés biomécaniques (souplesse articulaire et musculaire de la hanche et de la chaîne postérieure) ou de leurs habitudes (ce qu’ils ont vu faire ou appris et qu’ils reproduisent).

Voici une vidéo qui illustre ces 3 techniques, en se focalisant exclusivement sur la surface de la jambe côté impact du tir qui entre en contact avec le sol la première.

Des questions peuvent se poser autour de l’efficacité de ces trois techniques, notamment à propos du temps que le GB met à les réaliser, ou bien la distance totale qu’elles lui permettent de couvrir au sol, ou encore si leur exécution présente un risque plus ou moins élevé de se blesser. Ces trois techniques peuvent être enseignées afin d’aider le gardien à trouver celle qu’il peut réaliser avec le plus d’aisance.

(c) photo : Lucas Deslangles – Handfacts